Christine de Pisan

Christine de Pisan

mercredi 29 novembre 2017

Résidence Alternée : point de vue du REPPEA

https://reppea.wordpress.com/lettre-ouverte-aux-deputes-du-collectif-scientifique-sur-les-dangers-de-la-residence-alternee-chez-les-jeunes-enfants/
LETTRE OUVERTE AUX DÉPUTÉS DU COLLECTIF SCIENTIFIQUE SUR LES DANGERS DE LA RÉSIDENCE ALTERNÉE CHEZ LES JEUNES ENFANTS
le 19-11-2017

mardi 28 novembre 2017

Communiqué de Presse du CERF : contre la proposition de loi sur la garde alternée.




Cercle d’Etude de Réformes Féministes

Communiqué de presse

Au nom des droits des enfants et des femmes, le Cercle d’Etude de Réformes Féministes s’indigne d’une proposition de loi visant à imposer la garde alternée aux mères qui la refusent.
Déposée le 17 octobre 2017 par une quarantaine de députés, elle vise explicitement, selon son exposé de motif, à inciter les juges à imposer la garde alternée dans des cas où celle-ci s’avère, en pratique, néfaste et même dangereuse pour les mères et les enfants, c’est-à-dire lorsque la mère s’y est opposée.
La garde alternée est dangereuse pour les très jeunes enfants, même lorsque les parents sont d’accord sur son principe. Elle ne peut se passer bien, même pour les plus grands, que dans les situations où les parents s’entendent sur son principe et ses modalités.
Cette proposition, qui ose rappeler comme un argument l’appui de sa demande, que la garde alternée se pratique depuis l’âge de « zéro » an, ne tient manifestement aucun compte des besoins élémentaires de stabilité et de tranquillité des enfants.
Son exposé des motifs en dit à lui seul si long sur l’état d’esprit des hommes exigeant un tel mode de vie, qu’il devrait suffire à dissuader les juges de leur confier des « droits » sur leurs ex-épouse et enfants.
Le C.E.R.F.
23 octobre 2017










N° 307 - Proposition de loi de M. Philippe Latombe relative au principe de garde alternée des enf...

N° 307 - Proposition de loi de M. Philippe Latombe relative au principe de garde alternée des enfants


http://www.assemblee-nationale.fr/15/propositions/pion0307-1.gif
N° 307
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ASSEMBLÉE NATIONALE
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
QUINZIÈME LÉGISLATURE
Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 17 octobre 2017.
PROPOSITION DE LOI
(Renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale
de la République, à défaut de constitution d’une commission spéciale
dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)
présentée par Mesdames et Messieurs
Philippe LATOMBE, Erwan BALANANT, Géraldine BANNIER, Jean-Noël BARROT, Justine BENIN, Philippe BERTA, Philippe BOLO, Jean-Louis BOURLANGES, Vincent BRU, Jean-Pierre CUBERTAFON, Marielle de SARNEZ, Michèle de VAUCOULEURS, Marguerite DEPREZ-AUDEBERT, Bruno DUVERGÉ, Sarah EL HAÏRY, Nathalie ELIMAS, Michel FANGET, Marc FESNEAU, Isabelle FLORENNES, Laurent GARCIA, Brahim HAMMOUCHE, Cyrille ISAAC-SIBILLE, Élodie JACQUIER-LAFORGE, Bruno JONCOUR, Jean-Luc LAGLEIZE, Fabien LAINÉ, Mohamed LAQHILA, Florence LASSERRE-DAVID, Aude LUQUET, Jean-Paul MATTEI, Sophie METTE, Philippe MICHEL-KLEISBAUER, Patrick MIGNOLA, Bruno MILLIENNE, Jimmy PAHUN, Maud PETIT, Frédéric PETIT, Josy POUEYTO, Richard RAMOS, Thierry ROBERT, Nicolas TURQUOIS, Sylvain WASERMAN,
députés.
EXPOSÉ DES MOTIFS
Mesdames, Messieurs,
Dans le cadre de l’intervention du juge aux affaires familiales dans l’exercice de l’autorité parentale, de nombreux différends surviennent du fait de l’inadaptation du droit de la famille aux nouvelles configurations familiales.
En effet, face à la forte augmentation de divorces, de nombreux enfants (1,5 million selon l’INSEE) sont confrontés à la question du lieu de leur résidence, qui - en l’état actuel du droit - consiste à se résigner à devoir choisir en faveur de l’un des parents, et par conséquent au détriment de l’autre, principalement le père.
En effet, il ressort des statistiques du ministère de la justice que la résidence alternée est toujours accordée aux pères si la mère y consent, y compris pour tous les enfants entre 0 et 5 ans, mais est refusée dans plus de 75 % des cas si la mère s’y oppose, la situation inverse se produisant 7 fois moins souvent.
Dès lors, cette proposition de loi a pour objectif de moderniser l’encadrement de cette intervention, en instaurant le principe général de résidence des enfants chez chacun de leurs parents, afin de traduire leur égalité, cela toujours dans le respect de l’intérêt supérieur de l’enfant.
Forts de l’inscription claire dans le code civil de ce principe d’équilibre des domiciles parentaux, les juges pourront, au besoin en s’appuyant sur des médiations familiales se déroulant alors dans un contexte d’équité judiciaire, fixer des modalités distinctes à celle d’une stricte égalité de temps, dans le respect de l’intérêt de l’enfant et au besoin, d’apporter des dispositions transitoires ou temporaires en lien avec l’âge de l’enfant.
Il s’agit de moderniser notre droit sur la résidence des enfants en cas de divorce et de séparation, à l’aune de ce que fut l’évolution du droit sur l’autorité parentale il y a quelques années. De nombreux pays européens ont déjà intégré ce principe dans leur droit (Belgique par exemple).
De surcroît, il est concevable que dans la continuité de cette modernisation du droit de la famille, les procédures se raccourcissent et se raréfient, ce qui allègera d’autant les tribunaux actuellement en surcharge.
PROPOSITION DE LOI
L’article 373-2-9 du code civil est ainsi rédigé :
« La résidence de l’enfant est fixée au domicile de chacun des parents, selon les modalités déterminées par convention d’un commun accord entre les parents ou, à défaut, par le juge.
« Si la résidence de l’enfant ne peut être fixée, pour une raison sérieuse, au domicile de chacun de ses parents du fait de l’un deux, elle est fixée au domicile de l’autre.
« Dans ce cas, le juge aux affaires familiales statue sur les modalités du droit de visite. Ce droit de visite, lorsque l’intérêt de l’enfant le commande, peut être exercé dans un espace de rencontre qu’il désigne, ou avec l’assistance d’un tiers de confiance ou du représentant d’une personne morale qualifiée. »


© Assemblée nationale 

Lina Murr Nehme : L'islamisme et les Femmes

https://youtu.be/DhC5DptJtzE